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jeudi 2 octobre 2008

Break dance et hip-hop



L'histoire du break commence dans le Bronx des années 1970 et est intimement liée à la destinée d'un chef de gang, membre des Bronx River Projects, une fraction des Black Spades. Il va changer d'orientation et créer, sous le pseudonyme d'Afrika Bambaataa, la Bronx River Association, plus tard renommée Zulu Nation (en 1974). Poussé par ses études sur l'histoire de l'Afrique et son amour pour la musique, il veut canaliser l'énergie des jeunes gens de son quartier dans des activités artistiques pour éviter qu'ils ne finissent dans des gangs. On lui doit la naissance d'un nouveau mouvement : le hip-hop, dont les 4 piliers sont le rap, le graffiti, le DJing et le break dance. Afrika Bambaataa créera également l'un des premiers groupes de break dance, les Zulu Kings. L'influence du DJ d'origine jamaïcaine Kool Herc dans le développement de cette culture hip hop qui s'oppose à la culture de violence qui régnait alors dans ces quartiers défavorisés des métropoles américaines est aussi à noter.

Origines du terme break dance

Kool Herc, un immigré, se rend compte que l'énergie des gens sur la piste de danse atteint son paroxysme à certains passages d'une chanson d'où ne sont présentes que la ligne de basse et la ligne de batterie. Il décide donc de jouer ces passages en boucle. Pour ce faire, il utilise deux tourne-disques (platines) et met le même disque sur les deux platines. Il passe ainsi d'un disque à l'autre, répétant le même passage. Ce passage s'appelle un break, ou breakbeat. Comme les premiers breakeurs fréquentaient beaucoup les soirées de Kool Herc, on les a appelés les breakers ou b-boys (b pour break), du surnom leur ayant été donné par Kool Herc lui-même. Par extension, on utilisera le terme break dance.

Influences du break dance

Il est extrêmement difficile de dater précisément une genèse de la break dance. À la fin des années 1970, New York est un vivier cosmopolite où chaque couche d'immigration a développé son style de danse. Il est vraisemblable que les danses les plus populaires à l'époque étaient le good foot et le popcorn, inspirées des chansons Get On The Good Foot et Popcorn de James Brown. Ces danses consistaient en un mouvement de jambes rapide, où les danseurs passent d'un pied d'appui sur l'autre. On peut y noter une certaine ressemblance avec certains mouvements du swing, du charleston du lindy hop ou des claquettes. Cette danse devait sans doute aussi se danser sous forme de défis. La mode de se défier viendrait de l'atmosphère gangster environnante, mais aussi des concours de talents, qui sont alors très populaires.

On peut aussi penser à l'influence du locking qui est alors la danse la plus populaire sur la Côte Ouest des États-Unis, et du popping.

Le Good Foot a pu ensuite donner naissance à l'upwork, où deux personnes (ou plus) dansent face à face en imitant une bagarre. La règle de la danse stipule qu'il est interdit de toucher son adversaire.

On ne sait pas exactement ce qui un jour a poussé les danseurs à descendre au sol après l'exécution de leurs mouvements de jambes. Les hypothèses sont nombreuses : les films de kung-fu avaient alors un succès phénoménal et l'art martial chinois inclut énormément de positions au sol. Un autre art martial, la capoeira, également très populaire, est une source fondamentale du break dance. Les danses traditionnelles cosaques ont également inspiré les breakers. En effet, certaines danses russo-slaves reposent sur les mêmes principes que le break : une exécution rapide d'un mouvement de jambes puis exécution de mouvements au sol. Il ne faut pas non plus oublier la forte immigration africaine présente à New York et l'immigration latine, qui ont amené énormément au break. On peut ainsi y voir une influence de la salsa dans les « footworks ».

Il faut aussi noter l'influence plus tardive du skate board qui résultera dans des freezes très aériens (tels que le Y). D'autres disent que c'est le break dance qui a influencé le skateboard, puisque le Y est déjà présent dans la capoeira.

L'âge d'or new-yorkais (1977-1986)

En 1979, avec des groupes comme Zulu Kings ou bien Nigger Twins, on peut enfin parler de break dance. Les figures de sol basiques sont alors :

* le six-pas, six-temps, ou six steps
* le trois-pas, trois temps, ou three steps
* les freezes, tels que le baby-chair
* le back-spin
* le windmill, moulin, ou coupole

Le break va alors connaître une période d'effervescence et de créativité qui ne sera plus jamais égalée avec des groupes comme Rock Steady Crew, New York City Breakers et Dynamic Rockers. De nouveaux mouvements, plus acrobatiques, font leur apparition :

* les gnawa
* le hand glide
* la couronne
* le thomas (nommé ainsi en hommage au gymnaste Thomas Flare, son inventeur, premier a le pratiquer sur un cheval d'arçon).Les breakdancers le pratiquent généralement à même le sol.

L'âge sombre du break dance (1986-1991)

À partir de 1986, le hip-hop, et le break surtout, deviennent démodés à New York, et, du coup, subissent le même sort partout en Europe.

Le renouveau et le break dance en Europe

Le break dance va très vite trouver un écho en Europe. La première apparition officielle du break dance en France remonte à la tournée New York City Rap, organisée par Europe 1 en 1982, tournée dans laquelle est présent le Rock Steady Crew. En France, l'émission télévisée de Sidney, H.I.P. H.O.P. (1984), montre souvent des danseurs tels que Solo, futur chanteur du groupe Assassin. Dansé en grande majorité par des jeunes gens issus des quartiers difficiles, le break se transformera vite en ruée vers l'or pour pouvoir décrocher des contrats pour des apparitions télévisées. En France, en 1984, est fondée la compagnie Aktuel Force.

Malgré l'âge sombre du break dance, certains danseurs, véritables passionnés, continuent de pratiquer cette danse. Le début des années 1990 marque un renouveau d'intérêt pour le hip-hop. C'est la Belgique qui va représenter le carrefour de l'Europe en 1990 avec un championnat de break dance. Les breakers profitent des attentions favorables que s'attirent des nouvelles danses venues des USA telles que la hype (que l'on peut voir dansée dans les clips de Bobby Brown ou MC Hammer). Un championnat de hype s'organise à Bruxelles, mais devra finalement être annulé en raison d'affrontements entre certaines bandes rivales. Une version underground de ce tournoi s'organise alors de façon spontanée. La qualité de danse qui y est présente convaincra les participants du potentiel européen et de la nécessité de donner des institutions au break dance. Notons surtout la présence à Bruxelles des danseurs français Ibrahim et Gabin Nuissier du groupe Aktuel Force, le danseur allemand Storm et le danseur belge Najim dit aussi Power, un documentaire retraçant l'évolution du danseur Najim Power est en cours de préparation et sortira dans le courant de l'année 2008. Un an après, le Battle Of The Year est créé en Allemagne. Le break dance est de retour en Europe.

L'évolution

Nous sommes maintenant bien loin du temps des guerres de gangs au Bronx, et le break dance s'éloigne peu à peu du hip-hop, s'en détache par non nécessité pour rejoindre le courant du punk-rock.

Le style Evolve ou Abstract style a été créé, il semblerait, au Texas et à Las Vegas. Il consiste, pour la danse, en des mouvements saccadés qu'on pourrait apparenter à la danse contemporaine. Pour la technique, les mouvements sont souples, parfois trash et suicidaires, et redoublent d'ingéniosité.

Ce style comprend les Vegas b-boys qui ne doivent pas toucher le sol avec les pieds lors d'un passage en se soulevant à la force des bras et en se faisant des mutilations : poser le pied sur sa main.

Les vêtements changent et, à l'inverse des costumes hip-hop larges, les jeans se resserrent et se trouent, les cheveux poussent et sont parfois colorés...

Cette vague n'est pas encore très visible en France et dans les autres pays, sauf aux États-Unis où elle prend de l'ampleur.

Cette évolution a pour but de repousser toujours plus loin les limites et de refléter le nouvel état d'esprit des breakeurs qui ne sont pas toujours issus d'un milieu hip-hop.

Les crews représentant cette danse sont (liste non exhaustive et certains membres font du break de base) :

* Circus Bham (anciennement Circus Runaway et Bham Tribe)
* Sour Patch
* Knuckle Head Zoo
* Freakshow
* Insane Prototyps (anciennement Terror Bunch, Allemagne)

Principes du breakdance

La break dance est une danse qui se pratique en solo, en général au milieu d'un cercle (personnes se disposant en cercle, le danseur dansant au milieu du cercle). Les danseurs dansent chacun à leur tour: ils font des passages. Un passage se déroule de la manière suivante :

* le danseur s'avance au milieu du cercle et effectue des mouvements de jambe rapides qui rappellent ceux du boxeur Mohammed Ali. Cela s'appelle toprock, ou également danse de préparation, puisque c'est en effet seulement le début du passage, pendant lequel le danseur s'échauffe et aussi fait de la place pour pouvoir avoir assez d'espace pour danser. L'uprock, danse originaire du Bronx à caractère martial, peut aussi être effectué à la place du toprock.
* le breakeur exécute des figures appelées footwork, ou passpass, c'est-à-dire pendant qu'il a ses mains au sol, ses jambes courent autour de son corps.
* le danseur effectue des figures au sol (les phases) qui mettent en avant soit sa vitesse d'exécution, soit sa force physique, soit sa créativité à enchaîner de manière originale plusieurs figures.

En général, chaque danseur fait partie d'une troupe, couramment appelée crew. Ayant été à la base développée dans les quartiers difficiles du Bronx, cette danse en a conservé un esprit de gangs. Ainsi les crews se défient souvent les uns des autres: il s'agit de battle. Les deux crews se font alors face et font des passages chacun à leur tour. Le vainqueur est choisi par le public, ce qui a engendré des discussions interminables en raison de la partialité de cette méthode. Très vite se sont organisées des battles officielles, jugées par des danseurs-arbitres. La plus connue reste la compétition internationale Battle of the Year qui se tient en Allemagne tous les ans.

Break dance et danse debout

Il y a souvent eu un amalgame entre le break dance et d'autres danses. Quand la presse s'intéresse au break dance, au début des années 1980, elle ignore qu'une véritable culture de la danse a toujours été omniprésente aux États-Unis. La presse y voit un phénomène spontané et labellise toutes les nouvelles danses sous le terme unique de break dance.

Parmi ces danses qui furent assimilées à la break dance, on peut citer :

* le JB (imitation de James Brown, dont le Good Foot et le Popcorn)
* le Funky Chicken (qui donnera le locking)
* le Hustler
* le Smurf (où les mouvements ressemblent à ceux d'un robot)
* le locking (tel que développé par Don Campbell)
* le popping
* le voguing
* l'electric boogaloo
* le new style
* le waving
* le Krump

Ces danses n'ont aucun lien avec le break-dance. En fait, elles lui sont toutes antérieures. Elles sont très populaires à l'époque des débuts du break dance, donc certains b-boys l'incluent dans leurs routines.

Pour tous ceux qui s'intéressent à ces danses, l'émission Soul Train est une véritable mine d'or.

N.B: Le smurf n'existe que pour les Français et les Allemands, c'est en fait le nom que ceux-ci donnèrent par erreur au popping (le principe est d'imiter un robot ou l'attitude de personnage de cartoon).

Pour les Français, la B.O américaine du film les schtroumpfs ( the smurf aux E-U), qui étais titré "Let's Do The Smurf" (Imite les strompf). Le clip, ou l'on voit des poppers (danseur de popping), a été montré dans un sujet du journal de 20h dans lequel on présentait une nouvelle danse nommé le smurf(le titre), alors qu'il ne s'agissait que du nom américain des schtroumpfs. Ce qui a conduit a une assimilation complètement fausse de la danse Poppin' comme s'appelant le smurf.

Pour les Allemands, même problème avec le même clip pour le même film (les schtroumpfs) faut que la confusion se situe a un autre niveau. En Allemagne, les schtroumpfs s'appellent les "schlumps" donc le problème se situe au niveau de la traduction de schtroumpf en allemand qui veut dire chaussette. Dans le clip en question, les poppers sont habillés a la mode de l'époque avec jogging fluo et grosse chaussette de Foot par dessus. Pensant que le nom de la danse venait de ces grosse chaussettes flashy, ils ont aussi assimilé le popping avec le nom de smurf.

C'est pourquoi, il n'y as que la France et l'Allemagne qui connaissent le smurf en tant que telle. Dans les autres pays du B-boying, ce nom comme style de danse Hip-hop est complètement inconnu car s'appelant normalement "POPPIN'".

Origines du terme break dance

Kool Herc, un immigré, se rend compte que l'énergie des gens sur la piste de danse atteint son paroxysme à certains passages d'une chanson d'où ne sont présentes que la ligne de basse et la ligne de batterie. Il décide donc de jouer ces passages en boucle. Pour ce faire, il utilise deux tourne-disques (platines) et met le même disque sur les deux platines. Il passe ainsi d'un disque à l'autre, répétant le même passage. Ce passage s'appelle un break, ou breakbeat. Comme les premiers breakeurs fréquentaient beaucoup les soirées de Kool Herc, on les a appelés les breakers ou b-boys (b pour break), du surnom leur ayant été donné par Kool Herc lui-même. Par extension, on utilisera le terme break dance.

Influences du break dance

Il est extrêmement difficile de dater précisément une genèse de la break dance. À la fin des années 1970, New York est un vivier cosmopolite où chaque couche d'immigration a développé son style de danse. Il est vraisemblable que les danses les plus populaires à l'époque étaient le good foot et le popcorn, inspirées des chansons Get On The Good Foot et Popcorn de James Brown. Ces danses consistaient en un mouvement de jambes rapide, où les danseurs passent d'un pied d'appui sur l'autre. On peut y noter une certaine ressemblance avec certains mouvements du swing, du charleston du lindy hop ou des claquettes. Cette danse devait sans doute aussi se danser sous forme de défis. La mode de se défier viendrait de l'atmosphère gangster environnante, mais aussi des concours de talents, qui sont alors très populaires.

On peut aussi penser à l'influence du locking qui est alors la danse la plus populaire sur la Côte Ouest des États-Unis, et du popping.

Le Good Foot a pu ensuite donner naissance à l'upwork, où deux personnes (ou plus) dansent face à face en imitant une bagarre. La règle de la danse stipule qu'il est interdit de toucher son adversaire.

On ne sait pas exactement ce qui un jour a poussé les danseurs à descendre au sol après l'exécution de leurs mouvements de jambes. Les hypothèses sont nombreuses : les films de kung-fu avaient alors un succès phénoménal et l'art martial chinois inclut énormément de positions au sol. Un autre art martial, la capoeira, également très populaire, est une source fondamentale du break dance. Les danses traditionnelles cosaques ont également inspiré les breakers. En effet, certaines danses russo-slaves reposent sur les mêmes principes que le break : une exécution rapide d'un mouvement de jambes puis exécution de mouvements au sol. Il ne faut pas non plus oublier la forte immigration africaine présente à New York et l'immigration latine, qui ont amené énormément au break. On peut ainsi y voir une influence de la salsa dans les « footworks ».

Il faut aussi noter l'influence plus tardive du skate board qui résultera dans des freezes très aériens (tels que le Y). D'autres disent que c'est le break dance qui a influencé le skateboard, puisque le Y est déjà présent dans la capoeira.

L'âge d'or new-yorkais (1977-1986)

En 1979, avec des groupes comme Zulu Kings ou bien Nigger Twins, on peut enfin parler de break dance. Les figures de sol basiques sont alors :

* le six-pas, six-temps, ou six steps
* le trois-pas, trois temps, ou three steps
* les freezes, tels que le baby-chair
* le back-spin
* le windmill, moulin, ou coupole

Le break va alors connaître une période d'effervescence et de créativité qui ne sera plus jamais égalée avec des groupes comme Rock Steady Crew, New York City Breakers et Dynamic Rockers. De nouveaux mouvements, plus acrobatiques, font leur apparition :

* les gnawa
* le hand glide
* la couronne
* le thomas (nommé ainsi en hommage au gymnaste Thomas Flare, son inventeur, premier a le pratiquer sur un cheval d'arçon).Les breakdancers le pratiquent généralement à même le sol.

L'âge sombre du break dance (1986-1991)

À partir de 1986, le hip-hop, et le break surtout, deviennent démodés à New York, et, du coup, subissent le même sort partout en Europe.

Le renouveau et le break dance en Europe

Le break dance va très vite trouver un écho en Europe. La première apparition officielle du break dance en France remonte à la tournée New York City Rap, organisée par Europe 1 en 1982, tournée dans laquelle est présent le Rock Steady Crew. En France, l'émission télévisée de Sidney, H.I.P. H.O.P. (1984), montre souvent des danseurs tels que Solo, futur chanteur du groupe Assassin. Dansé en grande majorité par des jeunes gens issus des quartiers difficiles, le break se transformera vite en ruée vers l'or pour pouvoir décrocher des contrats pour des apparitions télévisées. En France, en 1984, est fondée la compagnie Aktuel Force.

Le break dance va très vite trouver un écho en Europe. La première apparition officielle du break dance en France remonte à la tournée New York City Rap, organisée par Europe 1 en 1982, tournée dans laquelle est présent le Rock Steady Crew. En France, l'émission télévisée de Sidney, H.I.P. H.O.P. (1984), montre souvent des danseurs tels que Solo, futur chanteur du groupe Assassin. Dansé en grande majorité par des jeunes gens issus des quartiers difficiles, le break se transformera vite en ruée vers l'or pour pouvoir décrocher des contrats pour des apparitions télévisées. En France, en 1984, est fondée la compagnie Aktuel Force.

Malgré l'âge sombre du break dance, certains danseurs, véritables passionnés, continuent de pratiquer cette danse. Le début des années 1990 marque un renouveau d'intérêt pour le hip-hop. C'est la Belgique qui va représenter le carrefour de l'Europe en 1990 avec un championnat de break dance. Les breakers profitent des attentions favorables que s'attirent des nouvelles danses venues des USA telles que la hype (que l'on peut voir dansée dans les clips de Bobby Brown ou MC Hammer). Un championnat de hype s'organise à Bruxelles, mais devra finalement être annulé en raison d'affrontements entre certaines bandes rivales. Une version underground de ce tournoi s'organise alors de façon spontanée. La qualité de danse qui y est présente convaincra les participants du potentiel européen et de la nécessité de donner des institutions au break dance. Notons surtout la présence à Bruxelles des danseurs français Ibrahim et Gabin Nuissier du groupe Aktuel Force, le danseur allemand Storm et le danseur belge Najim dit aussi Power, un documentaire retraçant l'évolution du danseur Najim Power est en cours de préparation et sortira dans le courant de l'année 2008. Un an après, le Battle Of The Year est créé en Allemagne. Le break dance est de retour en Europe.

L'évolution

Nous sommes maintenant bien loin du temps des guerres de gangs au Bronx, et le break dance s'éloigne peu à peu du hip-hop, s'en détache par non nécessité pour rejoindre le courant du punk-rock.

Le style Evolve ou Abstract style a été créé, il semblerait, au Texas et à Las Vegas. Il consiste, pour la danse, en des mouvements saccadés qu'on pourrait apparenter à la danse contemporaine. Pour la technique, les mouvements sont souples, parfois trash et suicidaires, et redoublent d'ingéniosité.

Ce style comprend les Vegas b-boys qui ne doivent pas toucher le sol avec les pieds lors d'un passage en se soulevant à la force des bras et en se faisant des mutilations : poser le pied sur sa main.

Les vêtements changent et, à l'inverse des costumes hip-hop larges, les jeans se resserrent et se trouent, les cheveux poussent et sont parfois colorés...

Cette vague n'est pas encore très visible en France et dans les autres pays, sauf aux États-Unis où elle prend de l'ampleur.

Cette évolution a pour but de repousser toujours plus loin les limites et de refléter le nouvel état d'esprit des breakeurs qui ne sont pas toujours issus d'un milieu hip-hop.

Les crews représentant cette danse sont (liste non exhaustive et certains membres font du break de base) :

* Circus Bham (anciennement Circus Runaway et Bham Tribe)
* Sour Patch
* Knuckle Head Zoo
* Freakshow
* Insane Prototyps (anciennement Terror Bunch, Allemagne)

Principes du breakdance

La break dance est une danse qui se pratique en solo, en général au milieu d'un cercle (personnes se disposant en cercle, le danseur dansant au milieu du cercle). Les danseurs dansent chacun à leur tour: ils font des passages. Un passage se déroule de la manière suivante :

* le danseur s'avance au milieu du cercle et effectue des mouvements de jambe rapides qui rappellent ceux du boxeur Mohammed Ali. Cela s'appelle toprock, ou également danse de préparation, puisque c'est en effet seulement le début du passage, pendant lequel le danseur s'échauffe et aussi fait de la place pour pouvoir avoir assez d'espace pour danser. L'uprock, danse originaire du Bronx à caractère martial, peut aussi être effectué à la place du toprock.
* le breakeur exécute des figures appelées footwork, ou passpass, c'est-à-dire pendant qu'il a ses mains au sol, ses jambes courent autour de son corps.
* le danseur effectue des figures au sol (les phases) qui mettent en avant soit sa vitesse d'exécution, soit sa force physique, soit sa créativité à enchaîner de manière originale plusieurs figures.

En général, chaque danseur fait partie d'une troupe, couramment appelée crew. Ayant été à la base développée dans les quartiers difficiles du Bronx, cette danse en a conservé un esprit de gangs. Ainsi les crews se défient souvent les uns des autres: il s'agit de battle. Les deux crews se font alors face et font des passages chacun à leur tour. Le vainqueur est choisi par le public, ce qui a engendré des discussions interminables en raison de la partialité de cette méthode. Très vite se sont organisées des battles officielles, jugées par des danseurs-arbitres. La plus connue reste la compétition internationale Battle of the Year qui se tient en Allemagne tous les ans.

Break dance et danse debout

Il y a souvent eu un amalgame entre le break dance et d'autres danses. Quand la presse s'intéresse au break dance, au début des années 1980, elle ignore qu'une véritable culture de la danse a toujours été omniprésente aux États-Unis. La presse y voit un phénomène spontané et labellise toutes les nouvelles danses sous le terme unique de break dance.

Parmi ces danses qui furent assimilées à la break dance, on peut citer :

* le JB (imitation de James Brown, dont le Good Foot et le Popcorn)
* le Funky Chicken (qui donnera le locking)
* le Hustler
* le Smurf (où les mouvements ressemblent à ceux d'un robot)
* le locking (tel que développé par Don Campbell)
* le popping
* le voguing
* l'electric boogaloo
* le new style
* le waving
* le Krump

Ces danses n'ont aucun lien avec le break-dance. En fait, elles lui sont toutes antérieures. Elles sont très populaires à l'époque des débuts du break dance, donc certains b-boys l'incluent dans leurs routines.

Pour tous ceux qui s'intéressent à ces danses, l'émission Soul Train est une véritable mine d'or.

N.B: Le smurf n'existe que pour les Français et les Allemands, c'est en fait le nom que ceux-ci donnèrent par erreur au popping (le principe est d'imiter un robot ou l'attitude de personnage de cartoon).

Pour les Français, la B.O américaine du film les schtroumpfs ( the smurf aux E-U), qui étais titré "Let's Do The Smurf" (Imite les strompf). Le clip, ou l'on voit des poppers (danseur de popping), a été montré dans un sujet du journal de 20h dans lequel on présentait une nouvelle danse nommé le smurf(le titre), alors qu'il ne s'agissait que du nom américain des schtroumpfs. Ce qui a conduit a une assimilation complètement fausse de la danse Poppin' comme s'appelant le smurf.

Pour les Allemands, même problème avec le même clip pour le même film (les schtroumpfs) faut que la confusion se situe a un autre niveau. En Allemagne, les schtroumpfs s'appellent les "schlumps" donc le problème se situe au niveau de la traduction de schtroumpf en allemand qui veut dire chaussette. Dans le clip en question, les poppers sont habillés a la mode de l'époque avec jogging fluo et grosse chaussette de Foot par dessus. Pensant que le nom de la danse venait de ces grosse chaussettes flashy, ils ont aussi assimilé le popping avec le nom de smurf.

C'est pourquoi, il n'y as que la France et l'Allemagne qui connaissent le smurf en tant que telle. Dans les autres pays du B-boying, ce nom comme style de danse Hip-hop est complètement inconnu car s'appelant normalement "POPPIN'".

Vocabulaire

Rappel :

* Le hip-hop est un mélange de break dance, funk et d'éléments extérieurs à lui. Il est très utilisé par les jeunes en raison de ses figures acrobatiques. C’est un moyen d’expression, un moyen pour se défouler, une passion comme une autre et bien d’autres choses encore. C’est de loin la danse la plus utilisée dans les cités et dans les rues. Les quatre piliers du hip-hop sont le rap, le graffiti, le scratch et le break dance. C’est en effet la forme du graffiti mais en danse par exemple. C’est un même sujet d’une même nature qui s’est divulgué en différents domaines.
* Le break dance (ou break) est un terme utilisé pour désigner un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de break dance est appelé breaker, b-boy, ou encore b-girl s'il s'agit d'une femme.
* Le rap est une forme d’expression musicale avec des paroles du langage des jeunes de maintenant comme peuvent l’appeler certaines personnes. C’est un style de musique de plus en plus connu et de plus en plus utilisé. Il est le moyen de faire passer, en chanson, sa haine, l’actualité et tout autre sujet qui tient à cœur à l’auteur.
* Le graffiti ou tag est un style d’écriture particulier qu’on retrouve très fréquemment sur les murs et dont la police d’écriture est très complexe. Considéré comme un art, c’est également un moyen d’expression.
* Le scratch quant à lui est un procédé utilisé en musique permettant d’obtenir un effet sonore particulier.

Termes spécifiques :

* Crew : un groupe de danse ou un groupe de graffiti.
* Battle : défi de danse entre deux crew ou deux danseurs.
* Bite : du verbe to bite en anglais (mordre) : action de copier ou de voler un mouvement d'un autre danseur ou d’un autre crew. Équivalent français : « pomper ».
* Spin : tourner sur une partie du corps.
* Power move : les mouvements les plus acrobatiques du break dance, comme le thomas ou la coupole (le thomas est une fiqure de gymnastique).
* Style : mouvements qui ont besoin de moins de force physique et de plus d’attitude, de rythme et de style.
* Top rock : pas de préparation du breaker avant sa descente au sol.
* Up rock : danse de combat.
* Passe-passe : construction exécutée au sol avec les jambes.
* Phase: terme plus récent de power move, il comprend le thomas, la vrille, la coupole, le ninety nine ( tour sur une main en équilibre),... Cette catégorie regroupe plus spécifiquement les techniques s'appuyant sur des mouvements circulaires répétitifs des jambes (d'où le terme de "phase" comme dans un mouvement oscillatoire).
* Blaze: l'équivalent d'un pseudonyme auto proclamé après avoir acquis une certaine réputation. Par exemple, un grand phaser koréen a pour blaze 'the end'.
* Bee-Bop: variante dans le passe passe.
* Freeze: positions statique sur une ou plusieures parties du corps. Le freeze peut aller de la position élémentaire du baby freeze à celles les plus évoluées, alliant souplesse et inventivité.
* Tricks: Mouvement technique, enchainement de freezes.

Mouvements de base

  • Le six-pas (six steps) : le six steps est un des premiers mouvements au sol inventé. Comme son nom l'indique, ce mouvement est constitué de 6 pas ayant pour principe de tourner dans un sens, ou dans l'autre. Le haut du corps (tête au bassin) ne bouge pas, on doit toujours rester sur la même ligne et rester de face. Certains breakeurs y ajoutent même des variantes qui suivant les danseurs et surtout suivant le style de chacun, ajoute une particularité et l'identité de chaque breakeur.
  • Le trois-pas (three steps) : le 3 steps est comme le 6 steps mais avec 3 pas. Il faut toujours revenir au point de départ.
  • La coupole (windmill) : la coupole est un mouvement de rotation sur les épaules, elle s'introduit dans le groupe de « power move ». À chaque fin de tour, la position de départ est reprise : trax, bras positionné en angles droit, une main au sol et le coude sur l'estomac. L'écart des jambes ainsi que la vitesse sont deux facteurs importants pour la coupole. Il existe différentes coupoles :
    • Coupole boule (ou « coupole baby ») : la position de départ n'est pas reprise. À chaque fin de tour, le danseur effectue une vrille (360°) sans les mains. Une fois le départ effectué, le danseur se trouve sur les épaules. De là, il donne une impulsion avec les jambes, qui va l'aider à tourner sur lui même pour se retrouver de nouveau sur les épaules, et ainsi de suite. Les jambes effectuent une flexion - extension pour une meilleure impulsion. La position des jambes et la vitesse sont très importantes pour cette coupole.
    • Coupole ventrale : Cette coupole s'effectue les bras en prolongement avec le corps. Une fois le départ, le danseur se trouve sur les épaules. De là, il passe sur le ventre en remontant la tête ainsi que les jambes et se sert des appuis générés par ses bras pour enchaîner la rotation. De façon générale, la coupole est toujours en rotation.
  • Le 90 (ninety) : normalement appelé ninety nine, c'est le fait de tourner en équilibre sur une main. L'expérience et la pratique permettent l'enchaînement de plusieurs tours. Un dérivé de ce mouvement est le sixtine, figure consistant à tourner sur une main comme le ninety mais en partant sur sa 1e main d'appui et non pas sur la 2e touchant le sol, comme le ninety. Avec de l'expérience, il est possible de réaliser un ou plusieurs tours en sixtine, puis en ninety, et enfin de terminer en enchaînant le tout avec une ou plusieurs vrilles. De très nombreuses variantes spectaculaires s'offrent aux b-boys et fly-girls expérimentés.

Compagnies françaises

Depuis 1993, la ville de Suresnes organise chaque année le festival Suresnes Cités Danse qui se veut être une passerelle et une ouverture entre les danses venues du mouvement hip-hop et la danse contemporaine.

Compagnies algériennes

Urban Killer's Crew : compagnie de danses urbaines et hip-hop fondée en 2000 à Alger, elle présente ses créations chorégraphiques en Algérie. Urban Killer's crew contribue au développement et à la reconnaissance des cultures urbaines, avec pour objectif principal la rencontre entre des personnes d’environnements socioculturels différents, autour d’une même passion. Depuis maintenant 6 ans dans les divers spectacles et compétitions en Algérie gagnant de plusieurs prix en compétition, Urbain Killer's est reconnu pour sa grande énergie sur scène et pour son originalité. Le groupe est composé de 7 danseurs spécialisés en danse de rue. Mélangeant hip-hop, breakdance, popping et locking, les différentes chorégraphies offrent un mélange d’acrobatie et de danse. Certain Bboy comme Lilou et S.B style participent à leur développement.

Compagnies algériennes

Urban Killer's Crew : compagnie de danses urbaines et hip-hop fondée en 2000 à Alger, elle présente ses créations chorégraphiques en Algérie. Urban Killer's crew contribue au développement et à la reconnaissance des cultures urbaines, avec pour objectif principal la rencontre entre des personnes d’environnements socioculturels différents, autour d’une même passion. Depuis maintenant 6 ans dans les divers spectacles et compétitions en Algérie gagnant de plusieurs prix en compétition, Urbain Killer's est reconnu pour sa grande énergie sur scène et pour son originalité. Le groupe est composé de 7 danseurs spécialisés en danse de rue. Mélangeant hip-hop, breakdance, popping et locking, les différentes chorégraphies offrent un mélange d’acrobatie et de danse. Certain Bboy comme Lilou et S.B style participent à leur développement.

Compagnies américaines

* Rock Steady Crew (New York) : fondé à New York en 1977, le Rock Steady Crew sera un des groupes mythiques de l'âge d'or du break dance (1983-1986), avec des membres tels que Crazy Legs, Ken Swift, Mr Wiggles ou bien Frosty Freeze. Le Rock Steady Anniversary est une célébration qui se déroule chaque année à New York, sous les auspices de la Zulu Nation. Cet événement est également connu pour son concours de danse, le Spy Award, qui s'y déroule.
o Filmographie : Wild Style (1982), Style Wars (1983), Flashdance (1983), Beat Street (1984)
o Discographie : Hey You The Rock Steady Crew (1983)

* New York City Breakers (New York) : éternels rivaux du Rock Steady Crew, les NYC Breakers sont surtout connus pour une apparition télévisée au Lincoln Center en 1985, aux côtés du président des États-Unis Ronald Reagan qui les avait invités pour affiner son image auprès des jeunes. Ses membres les plus connus étaient Speedy, Mister Wave, Flip Rock.
o Filmographie : Graffiti Rock (1984), Beat Street (1984)
* Dynamic Rockers (New York) : autre groupe mythique de l'âge d'or new-yorkais, les Dynamic Rockers faisaient de la gymnastique ensemble au lycée avant de se lancer dans la danse. Ce sont eux qui introduisent l'aspect acrobatique du break. À noter que certains de ses membres vont se tourner vers la musique et créer le groupe Break Machine.
* Style Elements (San Francisco).
* Rock Force Crew (San Diego).

Compagnies belges

* Années 1980 :
o Dynamic Tree : 3 fois champions de Belgique (avec Daddy K et Fourmie de la ZuluNAtion Belgian)
o Dynamics Rockers Brussels : 3 fois champions de Belgique (Najim, un des meilleurs fazeurs d’Europe à l’époque)
o Magical Band (niveau de ouf en hype et pop-lock dont Sponky, toujours présent, qui vit et partage sa passion en Italie)
o Festival européen à Anvers avec Aktuel Force, Dynamics Rockers Brussels et Storm & Speedy. Vainqueurs de l’événement : les Belges.
o Puis il y a eu un vide... aucun battle ni festival, on avait presque oublié cet art chez nous.

* Années 1990 : * Namur Break Sensation (Namur) : compagnie fondée en 1991.

*
o Renaissance en 93 jusqu'à 96/97 avec Namur Break Sensation et les Mad Spirit (Saïd Ouadrassi et Mambo)
o Fin 97 début 98 : 1 crew décide de reprendre le flambeau
o 1 crew de potes se forme et reprend le nom Dynamic Rockers pour reprendre le flambeau et faire parler de ce nom comme à l’époque pour les anciens :
+ The Dynamics (new generations), avec Mambo, Sayan, B Crazy, Fen X, Kilik, Fikri, Rookie Roc et Super G, qui est mondialement connu pour avoir trouvé des nouvelles figures en headspin ; il a notamment parfaitement maîtrisé l'équilibre sur la tête.
o Ce crew gagna 7 fois d'affilée le championnat de Belgique (1998-2004, 4 fois le Boty Benelux 2001-2004)
o Mais c'est en 2001 que tout s'est joué pour eux :
o Championnat d'Europe nommé Back to Planet Rock
+ Demi-finaliste : The Dynamics vs Vagabond - Dynamics Vainqueur
+ Finaliste : The Dynamics vs Rockin Attack (Allemagne) - Dynamics Champion d’Europe 2001
o Dynamics devient champion d'Europe. Suite à ce titre y a eu 1 autre battle qui suivait, 1 des plus grands battles et dont le monde entier a parlé : France vs Belgique
+ Division Alpha (Benji, Youval...) demande aux Belges de remettre en jeu leur titre de champion d'Europe.
+ Après le battle le jury déclare Dynamics vainqueur, leur titre est toujours conservé et Benji, qui était le b-boy du moment, a laissé beaucoup de traces aussi.
o Puis viennent les battles en Europe, les Dynamics tombent souvent en demi-finale ou en finale face aux Coréens et tombent vainqueurs contre les Pockemons au Luxembourg en finale.

* Années 2000 :
o Pendant ce temps 1 nouvelle génération naît, donc les Hoochen et Street Rockers qui suivent les traces des Dynamics, qui en 2003 décide de participer au Boty Belgium et sont 3e. Leur niveau monte mais ils ne sont pas encore prêts pour de grands battles
o En 2005 le Boty met en place 1 nouvelle règle : 1 crew qui a gagné plus de 4 fois dans une Boty national est classé hors compétition pour laisser place aux autres (Dynamics et Barcelona Additcos, Espagne)
o 2005 : Hoochen (Chuky, M Pop, Shed, Lawson, Karimbo, Virus et Lam) vainqueur du Boty Benelux participe au Boty international et participe à plusieurs battle en France, Luxembourg, Allemagne et Pays-Bas.
o Actuellement les Hoochen sont champion 2005-2006 et malheureusement ils n’ont pas su dérober les titres des Dynamics lors du festival de Liège en 1/4 de finale. Dynamics conservera désormais le record de titres nationaux.
o Team Schmetta (Dream Team Flandre)

Compagnies en Suisse

Poing Kom 1 : Groupe de danse debout de Genève. Né en 2002, ils sont reconnus en hip-hop, house et dancehall en Europe et dans le monde. Ils ont gagné de nombreux concours en France et en Suisse et ont participé au Juste Debout, la plus grande compétition de danse Debout à Bercy en 2008. Il a été fondé par Bembika, Pastora, Nee-nah et Koffiga.

Les Scrambling Feet : célèbre groupe de breakdance de Lausanne en Suisse romande. Actifs depuis plus d'une quinzaine d'années avec Joze, Niko, John, D-Say .

Break Voli Crew : groupe de breakdance de Neuchâtel. Il compte actuellement (en 2008) 6 membres. Ils participent à de nombreux shows ainsi qu'a différents battles .

Corée du Sud

* Bboy Woosung : directeur de la team Expression Crew. Ce crew réalise beaucoup de shows en Corée du Sud. L'aspect de leur show est original, créatif, et de toute beauté.
* Physicx (Rivers Crew), vainqueur de l'UK B-boy Championship 2004 en solo et en 2002 et 2004 en crew, du Hiphop Planet 2004 en crew. Il est l'un des b-boys les plus craints et à la fois adulés au monde.
* Born (Rivers Crew), il possède un des footworks les plus impressionnants de la planète.
* Bboy Blond (Extreme crew)
* Hong 10 (Drifters Crew), finaliste de la Red Bull BC One 2005 et vainqueur en 2006, est une référence en matière de battle de break en 1 vs 1. Il a donné son nom à une figure (freeze) qu'il a lui même inventée.
* Darkness (Gambler Crew), breaker talentueux et très puissant, il s'est distingué dans de nombreux battles aussi bien avec sa team qu'en solo.
* The End (Kys) (Kim Yun Soo de son vrai nom, Gambler Crew), a remporté la quatrième place du Red Bull Bc One edition 2006, il est actuellement un des meilleurs phaseurs (powermover) au monde.
* Bruce Lee (Gambler Crew), un autre poids lourd au niveau mondial, il se distingue tout comme The End dans les powermoves.
* Baek (Extreme Crew), b-boy très technique, il est l'un des meneurs de son crew qui ne cesse de progresser.
* Street sharks (h.m.)
* Do (Rivers Crew), phaseur très peu connu du grand public, il est pourtant l'un des b-boys les plus propres, avec le plus d'amplitude de mouvement.
* Bang roc (Rivers crew)
* Eagle (Maximum Crew) phaseur trés connu de maximum crew
* C4 (Rivers crew) L'un des rares coréens qui s'impose (tout comme bang roc) par ces toprocks ( pas de préparation ) et sont footwork travaillé et imaginatif.

bboy flex (gamblers/fusion M.C)bboy tres souple qui se distingue dans le style evolve.

* bboy jun un des meilleurs trickers de la planète.

USA

* Crazy Legs (Rock Steady Crew)
* Ken Swift (Rock Steady Crew)
* Crumbs (Style Elements)
* Remind (Style Elements')
* Ivan (Style Elements)
* Vietnam (Rock Force Crew)
* Kujo (Soulcontrol)
* Machine
* Omar (Vainqueur du RedBull BC One en 2004)
* Ronnie (Vainqueur du RedBull BC One en 2007, finaliste 2006 et 2004 et 3e place en 2005)
* Kirk
* Law (Circus Bham)
* Josh (Circus Bham)
* Frekzoid (Freak Show)
* Roland (Headhunters)
* Kamel (Boogie Brats)
* Casper (Boogie Brats)
* Moy (Havikoro)
* Charles (vicious germz)
* Shorty (breakhead)
* Angelo (Vicious germz)
* Milky (Mind180)
* Luigi (Rock Steady Crew)
* Kevo (Main Ingrediantz)
* Speedy (Unique Styles)

France

* 'Rlil et jawad (ex-Liaison Fatale)
* Khriss & Ken (Break'in Dance Compagnie, ex-Liaison Fatale).
* Benji (Division Alpha, Rock Force Crew) : danseur très souple remarqué pour son style unique. Il a tourné deux longs métrages : Le Défi et Flexible Fury. En 2003 il est félicité d'être le b-boy le plus copié et admiré aux États-Unis.
* Salah (The Family, Vagabonds) : très bon breaker qui s'est ensuite distingué en danse debout puis notamment dans une émission de la chaîne M6
* Ibrahim (The Family)
* Gabin Nuissier (Aktuel Force)
* S.B style
* Bouda
* B-Boy Junior (dit aussi Buana, Wanted Posse) : ce breaker venant du Zaïre est arrivé en France à 5 ans et il a ensuite été découvert par des gens qui sont devenus ses amis et lui ont enseigné les bases du break a Saint-malo et Rennes .Deux ans plus tard il remporte le Breizh battle (le championnat de bretagne)aprés avoir conquis ca région, il remporte le championnat de france en double avec le rennais Bruce. Il a ensuite rencontré le Wanted Posse qui l'a recruté et il s'est notamment fait connaître en remportant le championnat du monde de break par équipe en 2001 et en solo pour terminer parmi les meilleurs au RedBull Bc One, édition 2002-2003 et terminer 3e en 2004 dans ces mêmes championnats.
* Lilou (Pockemon Crew) : il fait des exploits à chaque championnat mondial et notamment au RedBull Bc One, édition 2005, où il a été vainqueur.
* Lamine (Les Vagabonds), ex-champion du monde
* 3B (Alphasia, Lure)

* punisher grand phazeur technique venant de france,vainqueur du ibe 2004 dans la catégorie powermove,inventeur du concept de powermove sur du metal avec son frere bboy demon(alliance)
* bboy Marcio ,(Legiteam Obstruxion)phaseur tres connu a travers le monde, il est le seul a avoir invente des mouvement encore inexploites aujourd hui.triple chapion de france
* Bboy Paulinho, frere de marcio reconnu pour son originalite et son talent de powermoves
* Bboy Lil Klash, fait partit du groupe Legiteam Obstruxion. Il a participé a l'emmission de télé-réalité " Secret Story " sur TF1. Tout comme Bboy Marcio, il est triple champion de france avec sa crew.

bboy clashtrec (akatsuki-crew la clik ki met la trik) bboy thomas ( akatsuki-crew)

Belgique

* Najim (dit power, Dynamic Rockers Europe)
* Saïd Ouadrassi
* Namur Break Sensation (NBS)
* Super G (The Dynamics), champion du monde solo 2002
* Sayan (The Dynamics, Vagabond), champion de Belgique solo de 2004-2005 et 2005-2006
* bboy Kilik (Rachid) (The Dynamics)
* Mambo (The Dynamics)
* Chuky, Karimbo, Lawson (Hoochen Crew)
* Saho
* B crazy (crazy balls), speaker/organisateur event battle
* Sam (Team Schmetta)

Allemagne

  • Benny Kimoto (Flying Steps)
  • Lil'Ceng (Flying Steps)
  • Rubber Legz (Terror Bunch, Insane Prototyps)
  • Salajin (Insane Prototyps)
  • Storm
  • Swift Rock

Les B-girls

Les filles sont moins nombreuses que les garçons dans cette discipline. De plus en plus on cherche, tout comme dans d'autres disciplines où les filles sont peu représentées, à les mettre en avant afin de les inciter à se montrer plus. Cependant il existe certaines B-Girls relativement connues à l'image de Sofia Boutella, égérie de Nike Women.

* Karima original bgirl AKTUEL FORCE
* Rokafella, Full Circle (USA)
* Marie (FR)
* Babylove, Rocksteady CREW (USA)
* Souraya (Babyson), Wanted posse (FR)
* Anne, Cie Par terre (FR)
* Beebeeche (FR)
* Mimi, ex- Legiteam Obstruxxion (Fr)
* Melusine, Kombo - L.O (FR)
* Marie, Kombo - L.O (FR)
* Trinity (USA)
* Jeskilz (USA/FR)
* Nacera, Hurricane (FR)
* ABgirl, Problem Kru (USA)
* Pookie, Käfig - B3 (FR)
* Bgirl Beta (USA)
* JessFx (USA)
* Valbgirl(Bgirl Valentine), B3 (FR)
* Bgirl féline, B3 (FR)
* Bgirl 7ta, B3 (FR)
* Bgirl MAG, Cie B3 - Cie Révolution - Majestic Breakers Crew (FR)

B-GIRL BABYBEN' (ALPHASIA-GIRL (LURE)

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Break_dance#Histoire_du_Breakdance

merci pour la visite